M. Perron,
J'ai relevé quelques inexactitudes, dans votre article "Apprivoiser le pingouin" dans le Protégez-Vous de juin 2006, dont j'aimerai vous faire part.
Premièrement, lorsque vous écrivez qu'il y a plus de 400 versions de Linux, c'est inexact. Le terme exact à utiliser est "distribution Linux". Linux n'est qu'une des nombreuses composantes d'une distribution... Une distribution
Linux est une solution prête à être installée par l'utilisateur final comprenant un noyau Linux, des programmes d'installation et d'administration, un mécanisme facilitant l'installation et la mise à jour des logiciels ainsi qu'une sélection de logiciels. Le noyau Linux est le coeur du système d'exploitation et il agit comme un interface de communication entre les différents composants de l'ordinateur.
Deuxièmement, dans votre conclusion, lorsque vous parlez des problèmes rencontrés, vous utilisez le terme "Linux" au lieu de parler de Ubuntu. Ubuntu est une distribution non-commerciale et, par conséquent, elle n'inclue pas de logiciels commerciaux (ex: Flash player) ou protégés par des brevets (ex: lecture de fichiers mp3). Or, dans le cas d'une distribution Linux commerciale, tel que
SUSE Linux, ces problèmes sont souvent inexistants. En effet, moyennant quelques dizaines de dollars, l'usager obtient: l'accès à du support téléphonique pour l'aider à installer la distribution, à un manuel utilisateur et un média d'installation comportant des pilotes de périphériques commerciaux et une sélection de logiciels plus complète. L'expérience d'utilisation se rapproche alors beaucoup de Windows ou de Mac OS X.
Bien à vous,
Étienne Savard,
